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Adeline Lefèbvre

Grande passionnée de la nature.

Depuis que je suis petite, je suis attirée et émerveillée par le vivant et j’ai à cœur d’en prendre soin. Je passais du temps à sauver des insectes en mauvaise passe et à observer des heures durant les animaux et… c’est toujours le cas !

 

Ma grande soif de nature sauvage et de découvertes me fait prendre mon sac à dos à 21 ans et je pars à l’aventure et parcours l’Australie et quelques autres pays alentours pendant 10 mois. Un voyage au cours duquel je prends davantage conscience du fragile équilibre des écosystèmes en observant concrètement les effets destructeurs de l’activité humaine sur le vivant.

 

A mon retour en France, mon cheminement m’amène à m’interroger sur la place que donne la société aux enfants et mon intérêt pour l’éducation croît. Je passe le Master pour devenir professeure d'anglais dans le secondaire. Très vite, je sens que ma place ne se trouve pas à l’éducation nationale, je sens que la goutte d’eau du Colibris que je peux y apporter est bien trop petite pour réussir à m’épanouir. Je décide alors de me diriger vers l’éducation dite alternative, où je sens la possibilité d’incarner pleinement mes valeurs.

Je passe une formation Montessori et je fais des stages dans des écoles Montessori. Je m’intéresse à d’autres courants pédagogiques et je vais à la rencontre de ces écoles qui les pratiquent telles que les écoles démocratiques et Steiner-Waldorf.

Tout cela enrichit mes perspectives. Je sais que j’ai envie de créer une école mais je ne sais pas encore quelle forme lui donner. C’est à ce moment que je découvre les écoles de la forêt, originaires de Scandinavie, et là... roulement de tambours, c’est le grand coup de cœur ! J’envisage enfin comment allier deux choses que je trouve essentielles, ce qui fait sens pour moi : les enfants - notre futur et la nature. Je commence à penser pas à pas mon projet d’éco-maternelle en forêt. Je passe mon CAP Petite enfance au cours duquel j'ai la joie de travailler à l’éco-crèche Éveil en Forêt de Genève. Au cœur de l’hiver, avec la pluie, le vent et la neige au rendez-vous, cette expérience est très formatrice!

Je cofonde le Réseau pour la Pédagogie Par la Nature avec une dizaine d’autres personnes engagées durant ce même hiver.

En janvier 2018, je vais voir le film « L’Autre Connexion, une école dans la nature sauvage ». Ce film me touche énormément et il m’amène loin, très loin, jusqu’au Canada où pendant 9 mois, je suis le programme d’immersion et de connexion profonde à la nature donné par l’école Wisdom of the Earth, l’école qui figure dans le film.

Ce voyage me transforme profondément, j’explore une dimension beaucoup plus profonde de connexion avec la Nature mais aussi avec les autres. Je sens encore plus fort en moi cet engagement pour défendre et protéger le vivant. Créer cet espace de connexion pour les enfants est ma manière d’œuvrer pour la construction d’une société que je souhaite plus humaine.

 

Je commence les activités du Champ des Possibles à l'été 2020 et mes projets se modifient un peu. Je me rends compte que j'ai envie d'œuvrer avec des enfants d'âges différents et non pas uniquement les enfants de 3-6 ans. Je mets donc en arrière plan, voire en non-plan, mon projet d'éco-maternelle en forêt et la crise actuelle confirme mon choix de ne plus vouloir être en lien avec l'éducation nationale. Petit rappel constructif pour moi que la vie est mouvement et que les projets évoluent, bougent, eux aussi. 


Ce qui me tient à cœur pour les enfants, c’est qu’ils gardent ce qu’ils ont de plus beau et de plus précieux en eux : l’émerveillement, la joie de vivre, la curiosité, la vitalité, les passions qui les animent, leur flamme intérieure, unique. Et qu’ils développent cette confiance en eux qui est si essentielle pour qu’ils tracent leur chemin à leur manière, osant écouter le murmure de leur cœur.

Quand j’ai du temps libre, je vais randonner, je récolte des plantes sauvages pour les cuisiner ou en faire de la médecine, j’aime passer des soirées autour d’un feu de camp et chanter à plusieurs. Ma curiosité me donne l’envie d’explorer et développer toujours plus mes compétences dans le langage des oiseaux, le pistage animal et les savoir-faire ancestraux.

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